L’armoire à pharmacie

Réglementation

La trousse de secours doit être adaptée en fonction du nombre d’enfants accueillis, le milieu environnant (montagne, mer, campagne etc.), les conditions d’hébergement et des activités proposées. Elle ne doit contenir que des produits et du matériel pouvant être utilisés pour soigner les égratignures et les petites plaies.

L’armoire à pharmacie doit être facilement accessible aux adultes, et inaccessible pour les enfants. Elle doit donc être située en hauteur et fermée à clé (clé facilement trouvable). Idéalement à proximité, prévoir, une chaise, un fauteuil relax voire un lit. Elle sera située si possible près d’un point d’eau avec à portée de mains :

  • du savon de Marseille (liquide de préférence)
  • des essuie-mains jetables
  • une poubelle munie de sac plastique avec lien de fermeture (élimination éventuelle spécifique des déchets)

Liste à titre indicatif / Contenu minimum au centre :

  • gants à usage unique si possible en vinyle (de plus en plus d’allergie au latex). Si ces gants ne sont pas protégés il est recommandé de les ranger dans de petits sacs plastiques (type sacs de congélation) afin de les garder propres
  • 1 ou 2 rouleaux de sparadrap hypoallergénique
  • une boite de compresses stériles 20×20
  • antiseptique (type chlorhexidine par exemple)
    • Sur des compresses pré imprégnées
    • En spray
    • Ou en unidose
  • sérum physiologique en dosettes
  • pansements prédécoupés assortis
  • une pince à épiler
  • une paire de ciseaux
  • de l’alcool pour nettoyer les instruments
  • un thermomètre (frontal, moins précis mais plus simple d’utilisation)
  • lampe de poche
  • serviettes hygiéniques

Auquel on pourra ajouter :

  • 1 ou 2 pansements compressifs
  • 1 bande extensible
  • des pansements tubulaires à mailles élastiques
  • 1 ou 2 couvertures de survie
  • un masque de protection de poche

Dans le réfrigérateur du centre, il est recommandé de placer un coussin réfrigérant ou des glaçons

Avant tout soin, il est impératif de consulter la fiche sanitaire de l’enfant afin de vérifier l’existence d’une éventuelle allergie médicamenteuse. Tout soin doit faire l’objet d’une transmission écrite dans le cahier d’infirmerie.

La prise de médicaments (y compris les médicaments anti douleur type paracétamol, aspirine)  n’est autorisée que sur prescription médicale (présentation de l’ordonnance).

Les médicaments de l’enfant ayant des problèmes de santé :

  • doivent être stockés à part
  • dans leur emballage d’origine sur lequel seront notés le nom et prénom de l’enfant concerné
  • avec l’ordonnance du médecin traitant

Les médicaments éventuellement destinés aux adultes seront également rangés dans un autre lieu.

La trousse de secours utilisée lors des déplacements :

  • des fiches de conduite à tenir en cas d’urgence
  • les numéros de téléphone d’urgence (s’assurer avant de partir, de l’accessibilité du réseau et du chargement des batteries pour les portables)
  • du gel antibactérien pour le lavage des mains
  • des gants jetables
  • un antiseptique (intérêt des compresses imprégnées lors des déplacements)
  • du sérum physiologique en dosettes
  • des pansements prédécoupés assortis
  • des compresses
  • bandes extensibles
  • des ciseaux
  • une couverture isothermique
  • des morceaux de sucre emballés
  • des mouchoirs et essuie tout
  • éventuellement un pansement compressif
  • une pince anti-tiques
  • Auxquels il faudra ajouter les médicaments et ordonnances des enfants signalés pour des problèmes (attention certains médicaments doivent être conservés entre 2 et 8 °)

Plateforme unique régionale de veille et d’urgence sanitaires au sein de l’agence régionale de santé : Téléphone 02.38.77.32.10 – Fax 02.34.00.02.58 – courriel : ars45-alerte@ars.sante.fr

 

Conseils et bonnes pratiques

Contraception d’urgence

Il est possible pour les mineures de disposer sans prescription obligatoire d’une contraception d’urgence. En cas de détresse d’une jeune fille, cette information peut être donnée par l’assistant sanitaire ou le directeur qui propose systématiquement à l’intéressée d’entrer en contact avec un médecin, un pharmacien ou un centre de planification ou d’éducation familiale. De même, une démarche auprès de l’autorité parentale sera proposée à la jeune mineure qui peut la refuser. Dans tous les cas, il faut veiller à la mise en œuvre d’un accompagnement psychologique de l’adolescente et d’un suivi médical par un centre de planification ou d’éducation.

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