Activités occasionnelles en autonomie

Conseils et bonnes pratiques

Une des demandes récurrentes des enfants et des jeunes est la possibilité de se retrouver « entre copains », y compris au sein d’une organisation, de “tester” leurs capacités et de choisir la façon dont ils organisent leurs activités. Ainsi, il est possible de proposer, en fonction de l’âge des mineurs, des activités en autonomie, de quelques heures à quelques jours.

L’autonomie des mineurs à l’occasion des accueils relève d’un principe éducatif et d’une méthode pédagogique choisis par une équipe d’encadrement dans le cadre d’un projet ; elle ne peut donc faire l’objet d’une réglementation. Une telle pratique doit prendre en considération l’âge et le nombre des mineurs ainsi que la nature des activités.

Ces activités nécessitent une disponibilité de l’équipe d’encadrement qui doit à la fois être à l’écoute des attentes des mineurs, respecter ce besoin d’être “entre pairs” et accompagner les prises de responsabilité tout en se tenant à leur disposition en cas de besoin. L’organisation d’activités en autonomie prend son sens lorsqu’elle est préparée et négociée avec les enfants et les jeunes concernés, afin de les aider à se projeter et à faire coïncider des objectifs et des moyens.

Elles doivent s’inscrire dans le projet pédagogique de l’accueil et ne peuvent en aucun cas être justifiées par des raisons économiques. Une attestation au moment de l’inscription signée des parents et précisant qu’ils ont pris connaissance des modalités d’exercice des activités en autonomie sera de nature à limiter les risques juridiques pris par l’organisateur de telles activités.

 

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